C'est en prenant des risques que l'on rencontre les exceptions.

Je n'ai plus de mots et j'ai encore besoin de parler. On s'est tout dit, ou presque, et pourtant j'ai toujours autant de mal à accepter. Je crois que pour la première fois je suis en train d'essayer de me faire une raison, mais par moment je flanche. J'ai été forte ces derniers temps. J'ai réussi à prendre de la distance, seulement, n'était-ce pas en pensant que ça ne durerai pas ? C'est la question que je me pose en ce moment même. J'ai conscience que je ressemble à une triste adolescente, à écrire, comme je le faisais il y a quelques années.  Seulement, comme tu as pu t'en rendres compte, j'ai plutôt du mal à trouver la solution qui me permettra de t'oublier. Même sept mois de souffrance ne m'ont pas permis d'effacer trois mois de bonheur. Je t'ai dans la peau, j'en ai bien peur. Mais je ne te le dirai plus jamais, parce que je sais que tu n'aimes pas ça.

Je me suis moi même persuadée ces derniers temps, que j'arrivais enfin à me faire une raison. Mais apparemment, ce n'est pas encore tout à fait ça. Je garde espoir.

Au fond, ce n'est pas que tu mettes de la distance ni même que tu rencontres quelqu'un qui me fait le plus peur. Non, ce dont j'ai peur, c'est que tu apprennes à vivre sans moi.

Je commence. Je t'aime depuis la première fois que je t'ai vu, ça m'a prit du temps pour ouvrir les yeux. Et j'avais si peur de ce que je ressentais, tu sais que j'ai appris à devenir une salope sarcastique juste pour me sentir normale. Quand on s'est mis ensemble, ça m'a terrorisée, parce que... tu es devenu la seule personne qui aurait pu détruire ma vie. Je t'ai repoussé et je t'ai fais croire que c'était de ta faute, mais en réalitée j'étais juste torturée de douleur. Et je suis une putain de lâche parce que je ne voulais pas être une esclave de mes sentiments pour toi. C'est si horrible, vraiment, je mourrai pour toi. Je t'aime tellement, ça me détruit. 

" Je me mets à la patience alors que ce n'est pas dans ma nature. Il est vraiment la première personne avec laquelle je suis d'une patience telle qu'elle en devient stupide. Avec toujours l'espoir qu'il s'anime, qu'il me rejoigne, que l'histoire d'amour tourne au réel, ailleurs que dans mes rêves. Avec de la frustration aussi. Je voudrais savoir s'il m'aime ou non. Certains jours je pense "Oui il m'aime", et d'autres jours, en un éclair, "Il se fout de ma gueule"... "

Dans la vie, il faut savoir arrêter de ressasser son passé, de revivre toutes les scènes en se disant qu'on aurait du agir autrement. Il faut savoir se défaire des regrets qui nous gâchent la vie. A présent, je sais que tout cela est bien derrière. Il faut que je trouve la force de vivre dans le présent et d'avoir espoir en l'avenir. Il faut que je trouve le courage de surmonter les sentiments que j'ai pour toi. 

 " Je n'ai plus le choix. Je dois avancer, continuer mon chemin en te laissant derrière moi. La vie est ainsi. Et je dois avouer que j'ai encore du mal à admettre que nous n'étions pas faits pour être ensemble. Mais je continue d'être persuadée que le bonheur peut exister. Et cette possibilité commence là où notre relation s'arrête. Quoiqu'il en soit, il faut que je comprenne que je serai mieux ailleurs qu'entre tes bras. Un jour ou l'autre, je trouverai quelqu'un qui sera capable de m'aimer, mieux que toi tu l'as fait et que tu ne le feras jamais. "

Les liens se font et se défont, c'est la vie. Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. Je ne peux pas tout donner à l'autre avec cette épée de damoclès au dessus de la tête. Je ne veux pas bâtir ma vie  sur les sentiments, parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjôleur. Des gens qui s'aiment pour la vie... moi j'en connais pas .

" Au 21ème siècle, l'amour est un SMS sans réponse.. Les textos sont une forme de torture très raffinée. Un jour sans réponse, on croit à une stratégie, deux jours sans réponse, on se vexe, trois jours sans réponse, on tombe amoureux. "

C'est pas la peine d'en rajouter et pas la peine de tout détruire. C'est pas la peine que tu me fais qui ce soir me fait vomir. C'est le regard que tu jettes sur nos plus belles années, le coup d'épaule que tu balances dans la descente d'escalier. C'est pas la peine de t'étendre, tu pourrais quand même te taire, tu en as assez fait je crois pour te tirer sans manières.
C'est pas la peine de revenir, et pas la peine d'en rajouter. C'est peine perdue pour nos rêves, je ne peux plus rien encaisser. Depuis le temps que tu ressasses autant de promesses que de regrets, des bouquets de chrysantèmes ont fleuris sur le palier.
Ce ne sont pas les mots qui me manquent, mais je t'épargne crois moi. A force de te voir dans les cordes, aux aboies, aux aboies. Je ne peux plus me faire à l'idée que tu portes autant de chaos si fier et que tu claques la porte.
C'est pas la peine de revenir, et pas la peine d'en rajouter. C'est peine perdue pour nos rêves, je ne peux plus rien encaisser. Depuis le temps que tu ressasses autant de promesses que de regrets, des bouquets de chrysantèmes ont fleuris sur le palier. 

" Cause you and I... we were born to die... "
 

Tout le monde sait que je suis mieux sans toi. Tout le monde, sauf moi.

Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tous les jours j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée, et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as tu abandonnée ?

Ce qui me tue, c'est de te voir t'éloigner un peu plus tous les jours comme ça. De te voir partir, réussir ta vie, et de me voir rester ici sans toi. Ce qui me tue, c'est que plus le temps passe, plus je m'accroche à toi. Mais ce qui me tue plus encore, c'est de t'avoir laissé partir. Laissé partir, alors que tu étais devant moi.

Parfois j'aimerai redevenir enfant. Parce qu'il faut l'admettre, un genou eraflé fait toujours moins mal qu'un coeur torturé.

" Tu m'as volé ce qu'il reste de l'été, des berceuses que tu chantais pour me calmer, ne me laisse plus ici, ne me laisse plus cette fois, même si je ne suis rien pour toi... "

Mon manque d'intérêt pour toi, c'est pas une stratégie. C'est pas pour me faire désirer. Je n'ai plus envie de te voir. J'ai chamboulé pas mal de choses pour toi. Et toi tu es parti, parce que j'ai eu le malheur de te reprocher quelque chose. Tu n'es pas fiable, donc je ne veux plus te voir. Tu es égocentrique donc je ne veux plus te voir.
Et d'autre part, je suis certaine que si je te laisse revenir dans ma vie, tu vas encore me faire souffrir. Donc je ne veux plus te voir. C'est terminé. Ce n'est pas un truc passager. Je ne veux plus de toi dans ma vie. 

" Et parce que parfois, se voiler la face aide à accepter. "

Et puis un jour, cette personne que tu as tant aimé puis tant détesté, tu finis par ne plus rien ressentir pour elle. Tu n'y penses plus avec amertume, tu n'y penses pas non plus avec amour.T'y penses c'est tout. Avec le temps, tu finis même pas ne plus y penser que rarement. Parfois tu ressens de la gratitude pour les bonnes choses quelle t'a apporté et tu mets de côté les mauvaises, parce qu'au final elles ne sont pas si importantes que ça.
C'est quand même triste de voir que personne n'est irremplaçable... et rassurant à la fois. Personne n'est irremplaçable. Ni toi, ni moi. On est tous remplacés un jour ou l'autre. Cependant la trace qu'on laisse sur l'autre, mettra plus ou moins de temps à s'effacer. En supposant qu'elle s'efface un jour.

" Parfois il faut être capable de s'éloigner, de prendre du recul, de partir longtemps, pour comprendre certaines choses. Il suffit parfois d'une distance et du temps pour enfin voir clair, et réaliser qui sera toujours là pour toi, et sur qui tu ne peux pas compter. Qui est important et qui ne l'est pas. Te rendre compte de qui sont les gens qui resteront dans ta vie malgré tout, et ceux pour qui tu n'es qu'une option. Parfois il faut être capable de tester les gens, quitte à y laisser quelques souvenirs, quelques espoirs. "

J'aurais aimé pouvoir continuer à apprendre à te connaitre, passer du temps avec toi. Je me souviens de ces rares fois où j'ai eu l'occasion de venir te voir, je n'étais pas très à l'aise. Mais avec le temps j'ai compris que nous n'étions pas si différents toi et moi, qu'on avait énormément de points communs. Tu sais, je m'étais tracé un parcours dans lequel je serai venue faire mes études près de toi, pour pouvoir te voir et rattraper le temps perdu. Mais c'est trop tard, maintenant tu es parti pour de bon. Je garde avec moi, ce que tu as pu m'écrire, des photos... Comme une impression de nous revoir au travers de ces choses inanimés, comme le souvenir de ton caractère. Juste parce qu'il était un peu comme le mien. Je me compare souvent à toi, et je sais que je ne veux pas prendre le même chemin que toi, même si je me rends compte que c'est souvent ce que je fais.
Tu manques à ma vie, tu as toujours manqué à ma vie, mais c'est différent à présent car je sais que tu ne reviendras plus jamais.

" Je suis tombée amoureuse comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre. Et puis je l'ai perdu... de la même manière. "

J'ai encore rêvé de toi cette nuit, ce n'est que la troisième fois cette semaine. Je pense que les autres ont raison, j'ai du mal à imaginer ma vie sans toi désormais. Tu parles, c'est certain même. On n’oublie pas quelqu'un qu’on n’a pas envie d'oublier. Même si j'ai envie parfois, tu sais dans ces moments où tu pars, où tu joues l'indifférent ou encore quand je me défoule sur toi tellement tu me bousilles à la longue. Et bien, même dans ces moments, je n’y arrive pas non plus. Je souris bêtement, en pensant à toi, ce que tu es et que j’aime tellement. Ton sourire, ta façon de me prendre dans tes bras, et cette manière que tu as de toujours réussir à te faire pardonner même quand tu as un tort incontestable. Mais seulement, ta façon de jouer avec moi m’épuise vraiment. Tu vois, j’ai plus envie de jouer avec toi. Je quitte le jeu, même si je sais que si tu reviens, je me jetterai dans tes bras comme une idiote, tellement je tiens à toi.

" Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s'en va. "